« Passions Croisées, quand la Restauration Automobile réunit Père et Fille autour de Berliet et Mini »

Mai 27, 2024 | Actualités, Pop-Culture

 

Un destin familial

Un Projet de Restauration qui renforce les liens Père-Fille, Maëlia Pannetier nous raconte…

Son père, passionné par les voitures anciennes et rêvant de restaurer une vieille Porsche, découvre par hasard une Berliet en cherchant une écrémeuse. Séduit, il achète la voiture et se lance dans sa restauration, une aventure qui nous mène jusqu’à la Fondation Berliet à Lyon pour apprendre les techniques traditionnelles. Inspirée par son enthousiasme, Maëlia décide de restaurer une Mini, découvrant que la passion pour la mécanique n’est pas réservée aux hommes. Ensemble, père et fille partagent alors cette aventure de restauration automobile, créant des souvenirs précieux et renforçant leur lien unique. ❤️

Histoire Berliet

Mon père travaillait pour une entreprise allemande dont le siège est situé à Stuttgart, en Allemagne dans le berceau de Porsche et Mercedes. Lors de chacun de ses déplacements professionnels, il passait devant le musée Porsche et rêvait, à l’approche de sa retraite, d’acquérir une vieille Porsche à restaurer. Ce projet de restauration automobile était pour lui une nouvelle passion en devenir.

En parallèle, mon père aime découvrir et réaliser les choses par lui-même. Dernièrement, il s’était mis en tête de fabriquer son beurre.😉

Toutefois, nous n’avions pas l’équipement nécessaire pour cette expérience. Il commença donc à consulter les annonces sur Leboncoin, espérant dénicher une écrémeuse.

Quelques jours plus tard, une annonce attira son attention et il se rendit près de Limoges pour rencontrer le vendeur. Ils se retrouvèrent dans une vieille grange pour examiner l’écrémeuse convoitée. À côté de celle-ci, mon père remarqua une vieille voiture Berliet.

Sans hésiter, il en parla au propriétaire et manifesta un vif intérêt pour le véhicule. À sa grande déception, celui-ci n’était pas à vendre.

Cependant, après quelques minutes de négociations, mon père réussit à convaincre le propriétaire de lui céder la Berliet. L’achat fut totalement imprévu et spontané.👌

Quelques jours seulement après cet accord, un plateau fut préparé pour aller chercher la Berliet. La voiture, non roulante, était dans un état lamentable, à tel point que des souris avaient élu domicile dans les sièges qui leurs semblaient confortables. Malgré tout, mon père était ravi de sa trouvaille inattendue, prêt à relever ce nouveau défi de restauration.

Un long travail de recherche d’information a été entrepris pour en savoir un peu plus sur l’histoire, les techniques de restauration et les matériaux utilisés afin de restaurer le véhicule avec les techniques d’époque. Cette quête minutieuse nous a menés à la Fondation Berliet, située à Lyon, pour une immersion plus authentique, au-delà des simples photographies trouvées sur internet, et pour échanger avec des experts afin de respecter les traditions de restauration.

Puis la Berliet chuchotât discrètement à l’oreille de mon père en lui disant qu’elle se sentait bien seule. Il accéda à son désir en lui trouvant une Mercedes SLK 320 bien plus jeune quelle mais pièce de collection en devenir.

La simple coïncidence de la rencontre avec la Berliet devient rapidement une passion pour la restauration des voitures anciennes, avec certainement en arrière-plan l’idée d’effacer les années passées, qui s’applique certainement à la façon de vivre de mon père.

 

Histoire de la Mini 

Nous venions tout juste de fêter le Nouvel An, et comme à chaque début d’année, je me demandais quels projets allaient marquer les mois à venir. C’est en échangeant avec mon père au sujet de sa Berliet récemment acquise que je lui lançai sur le ton de l’humour : « En 2023, je me lance dans la restauration automobile. »

À ma grande surprise, cette idée, au départ une simple plaisanterie, devint rapidement envisageable. Je réalisai que mes préjugés sur le monde de la restauration automobile – réservé, pensais-je, aux hommes dotés de connaissances techniques approfondies, n’étaient que des stéréotypes.

Le soir même, par curiosité, je commençai à explorer les annonces en ligne pour me faire une idée des prix et des modèles disponibles. Une voiture en particulier attirait mon attention : les Mini.

Je consultais chaque notification avec enthousiasme, mais après quelques semaines sans succès, je commençais à désespérer. Aucune des voitures ne correspondait vraiment à ce que je cherchais.

Puis, un jour, une annonce attira mon attention. La Mini semblait parfaite : le modèle, le prix, et elle n’était qu’à deux heures de chez nous. J’envoyai un message au propriétaire à peine cinq minutes après la parution de l’annonce. Le lendemain, nous étions sur place, et après une rapide inspection, l’affaire était conclue.

Je l’ai achetée sans hésiter !

Sur le chemin du retour, la réalité de cette nouvelle aventure commençait à s’imposer : j’avais une Mini à restaurer. L’excitation monta rapidement. Une semaine plus tard, un plateau était prêt pour aller chercher la voiture, car elle aussi n’était pas roulante.

L’été passa, et je préparais doucement mais sûrement la restauration de ma Mini. À la fin de l’été, une idée me vint : pourquoi ne pas créer un compte Instagram pour partager l’évolution de ma restauration ? Le moment était propice, car je venais juste de commencer le démontage, ce qui me permettait de documenter le processus dès ses débuts.

Ainsi commença une nouvelle passion en 2023, avec la restauration de ma Mini comme projet phare, partagé avec mon père.

L’un et l’autre, on a bien conscience que cette passion commune qui nous rapproche n’est pas si fréquente entre un père et une fille.

 

 

 

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