Le Félin, le seul et l’unique…
Alain Delon est souvent surnommé « Le Félin » en raison de son rôle dans le film français « Le Guépard » (Il Gattopardo en italien) réalisé par Luchino Visconti en 1963. Dans ce film, Alain Delon incarne le personnage de Tancredi Falconeri, un jeune aristocrate italien. Le surnom « Le Félin » fait référence au charisme, à la grâce et à la prestance qu’Alain Delon a apportés à ce rôle, évoquant les caractéristiques du félin.
Ce surnom a ensuite été associé à sa carrière et à son image d’acteur, reflétant sa présence magnétique à l’écran et son élégance naturelle. « Le Félin » est devenu l’un des surnoms emblématiques d’Alain Delon, contribuant à sa réputation en tant qu’icône du cinéma français et international.
Ses débuts dans le cinéma
Alain Delon a été découvert par hasard par l’actrice Brigitte Auber, qui l’a présenté au réalisateur Yves Allégret. Cela a conduit à son premier rôle dans le film « Quand la femme s’en mêle » en 1957. Avant de devenir acteur, Delon a effectué son service militaire en tant que parachutiste dans la Légion étrangère française, une expérience qui a exercé une grande influence sur sa vie et sa carrière.
Alain Delon a été souvent comparé à l’acteur américain James Dean en raison de son charisme et de son apparence. Il a d’ailleurs dit que James Dean avait été une source d’inspiration pour lui. En plus d’être acteur, Delon a également été producteur de films. Il a produit plusieurs de ses propres films, notamment « Le Samouraï » en 1967, qui est devenu un classique du cinéma. Bien qu’il soit une icône du cinéma français, Delon a également travaillé à l’international. Il a joué dans plusieurs films italiens, tels que « Rocco et ses frères » (1960) et « Le Guépard » (1963) de Luchino Visconti. Outre son intérêt pour les voitures, Delon est également un collectionneur d’art passionné. Sa collection personnelle inclut des œuvres d’artistes renommés tels que Salvador Dalí et Fernand Léger.
Ses caisses à lui 😎
D’après son fils Anthony Delon, son père Alain Delon en possedait plusieurs, une Iso Rivolta, un Citroën SM ou encore une Pacer. « Mais je n’aurais jamais osé emprunter les voitures de mon père », avoue-t-il !
Alfa Romeo Spider – Alain Delon était souvent photographié en train de conduire une Alfa Romeo Spider, une voiture sportive italienne.
Citroën SM – Il possédait une Citroën SM, une voiture de luxe et de sport produite par Citroën dans les années 1970, connue pour son design audacieux.
Porsche 911 – Delon et Bardot a Saint-tropez … était il amateur de Porsche 911 ? toujours le mystère autours de lui.
Ferrari 365 GTB/4 Daytona – On dit qu’il a possédé une Ferrari 365 GTB/4 Daytona, une voiture de grand tourisme très prisée.
Jaguar E-Type – L’acteur était également associé à la Jaguar E-Type, une icône parmi les voitures de sport classiques.
le petit + 😉
Mercedes-Benz 450 SEL 6.9 – Delon était connu pour conduire une Mercedes-Benz 450 SEL 6.9*, une berline de luxe haut de gamme.
*En tant que produit phare des constructeurs automobiles européens, la 450 SEL 6,9 a bien sûr eu plusieurs propriétaires célèbres. Cet exemplaire brun-café a d’abord appartenu à Mansour Ojjeh, copropriétaire de l’écurie McLaren-TAG et entrepreneur, qui a conduit la voiture du 20.12.1978 à 1992. Avec seulement 38.000 kilomètres au compteur, il l’a ensuite offerte à son voisin Alain Delon pour son 60ème anniversaire, qui l’a revendue en 2003 avec 116.000 kilomètres au compteur.
Ses caisses à l’écran 📽️
Alain Delon a joué dans de nombreux films au cours de sa carrière, et certaines de ces productions ont mis en avant des voitures de manière significative. Voici quelques films dans lesquels Alain Delon a été impliqué et où les voitures jouent un rôle notable :
Ces films offrent un aperçu des collaborations entre Alain Delon et l’univers automobile à travers différentes époques et genres cinématographiques.
« Plein Soleil » (1960)
Dans ce film, Alain Delon conduit une voiture décapotable Sunbeam Alpine blanche.
« Le Samouraï » (1967)
L’une des voitures les plus mémorables associées à Alain Delon est la Citroën DS qu’il conduit dans ce film. La voiture est devenue emblématique, faisant partie intégrante de l’esthétique du film.
« La piscine » (1969)
Film culte mettant en scène la remarquable Ghibli carrossée par Ghia qui se démarque aux côtés de Romy Schneider et Alain Delon dans le chef-d’œuvre esthétique de Jacques Deray. Initialement, le scénario conçu par Alain Page envisageait l’utilisation d’une Lamborghini, telle que l’Espada ou la Marzal. Cependant, Jean Thépenier, l’importateur officiel de Maserati en France à l’époque, ayant eu vent du tournage, réussit à convaincre la production d’opter pour un coupé Ghibli qui ne manquera pas de tenir ses promesses.
« Borsalino » (1970)
Bien que les voitures ne soient pas au centre de l’intrigue, le film se déroule dans les années 1930 et présente des voitures d’époque qui correspondent à cette période.
« Le Cercle Rouge » (1970)
Le film met en scène une Cadillac Series 62 qui joue un rôle important dans la dernière partie du film lors de la scène de poursuite.
« Flic Story » (1975)
Dans ce film inspiré d’une histoire vraie, Alain Delon conduit une Peugeot 504, une voiture populaire en France à l’époque.
« Le Battant » (1983)
Dans ce film d’action, Delon conduit une Porsche 911 SC qui est utilisée dans des scènes de poursuite et d’action.
« Pour la peau d’un flic » (1981)
Alain Delon conduit une BMW 528i dans ce film policier.
« Monsieur Klein » (1976)
Ce thriller de Joseph Losey met en vedette Alain Delon dans le rôle principal. Le personnage de Delon conduit une Alfa Romeo Spider dans le film.
« Le Guépard » (1963)
Bien que le film ne mette pas directement en avant des scènes de conduite, « Le Guépard » de Luchino Visconti comporte des scènes de carrosses et de voitures d’époque, reflétant ainsi l’ambiance de l’époque.
« Les Aventuriers » (1967)
Alain Delon partage l’affiche avec Lino Ventura dans ce film d’aventure réalisé par Robert Enrico. Bien que centré sur des aventures humaines, le film inclut des scènes de conduite dans différents paysages.
« Le Clan des Siciliens » (1969)
Dans ce film de gangsters réalisé par Henri Verneuil, on peut voir Alain Delon au volant de diverses voitures, y compris une Volkswagen Coccinelle.
« L’Insoumis » (1964)
Alain Delon joue dans ce film se déroulant pendant la guerre d’Algérie. Bien qu’il ne soit pas centré sur les voitures, il comprend des scènes de conduite et des véhicules d’époque.
Ces films offrent un aperçu des collaborations entre Alain Delon et l’univers automobile à travers différentes époques et genres cinématographiques.
Sa Ferrari de 14,2 millions d’euros dormait dans son garage😮
Appréciant les tableaux, le vin et également les superbes voitures, Alain Delon entretient un attachement tout particulier envers les Ferrari, surtout envers la Testa Rossa. Pourtant, au sein de sa collection de voitures, on trouve une pièce exceptionnelle : la 250 GT California Spider, véritable rareté.
La 250 a joué un rôle crucial dans l’histoire de Ferrari, marquant le tournant du constructeur vers une reconnaissance internationale, grâce à son modèle et son moteur V12 de 3 litres. La gamme 250 comprend des voitures de course emblématiques telles que la Testa Rossa, les berlinettes Tour de France et la 250 LM. Elle englobe également des voitures de sport pour la route, dont le cabriolet 250 GT dessiné par Pinin Farina.
Le Spider California est directement issu des versions de compétition, avec seulement cinquante-deux exemplaires fabriqués en version châssis court, dont 37 sont équipés de phares carénés, dont le numéro #2935GT.
La création datant de 1961, le châssis 2935GT est achevé le 27 septembre et présenté immédiatement au Salon de l’Auto de Paris. C’est à cet événement qu’elle est acquise par Gérard Blain, enregistrée sous l’immatriculation 88 LR 75.
En 1963, Alain Delon est conquis par la Ferrari de son ami et décide de l’acheter. Cette période correspond à sa renommée internationale avec des films tels que « Le Guépard » et « Mélodie en sous-sol ». La voiture est immatriculée à Monaco en mai 1963 et on la voit avec Alain Delon et Jane Fonda, sur le tournage des « Les félins », un film de René Clément.
let’s go to USA 🤔
En 1964, lorsqu’Alain Delon signe un contrat à long terme avec des studios américains, il part s’installer en Californie avec sa femme Nathalie. La 250 GT Spider l’accompagne même, subissant des modifications pour se conformer aux normes américaines, comme l’ajout de répétiteurs de clignotants. Une photo immortalise le moment à Los Angeles, alors que Nathalie remplit le réservoir et qu’Alain Delon vérifie la pression des pneus.
Peu de temps après, Delon met fin à son contrat américain et retourne en Europe, et sa 250 California suit le même chemin. En août 1965, la voiture est vendue à Paul Bouvot, le directeur du centre de style des automobiles Peugeot, malgré l’opposition de la direction de l’entreprise, car il continue de travailler avec la Ferrari.
Par la suite, la Ferrari #2935GT change de propriétaire et arrive entre les mains de Jacques Baillon, un passionné de collection accompagné de son frère Roger. Ce dernier était connu pour ne jamais se séparer de ses acquisitions. Après le décès de Jacques Baillon en 1996, la voiture refait surface, désormais immatriculée sous le numéro 546 LV 79.
Les héritiers de la collection Baillon prennent la décision de mettre en vente les 95 véhicules de la collection lors d’une vente organisée par Artcurial à l’occasion de Rétromobile en 2015. La 250 California Spider devient alors la pièce la plus précieuse jamais cédée de cette collection, atteignant un montant final de 14,2 millions d’euros lors des enchères.
et un dernier pour la route….
Avant les caisses, les chevaux !!!
Sans aucun doute, Alain Delon était un véritable cow-boy du grand écran ! Au cours de sa carrière, il s’est lancé dans plusieurs films où il a chevauché avec l’élégance d’un véritable cavalier. Il a montré son habileté équestre dans des scènes de films où les chevaux n’avaient qu’à bien se tenir. Delon avait carrément une connexion spéciale avec nos amis les animaux, en particulier les chevaux ; Il passait tellement de temps avec les chevaux qu’on se demande s’il avait une selle installée dans son salon. En fin de compte, il était aussi à l’aise sur le dos d’un cheval que vous l’êtes dans votre canapé, en train de regarder ses films !
