Steve McQueen & Le Mans « The King of Cool » Partie II

Juil 31, 2023 | Actualités, HISTOIRE, Icôniques

Citroen Karin concept 1980 les commandes sont circulaires autour du volant pas rond
Citroen Karin concept 1980 les commandes sont circulaires autour du volant pas rond

Un dérapage sous contrôle, un crash dans tous les domaines… un désastre qui sortira vainqueur !

 

 

 

 

 

 

Après le Film Le Mans

le documentaire The Man et Le Mans

 

Retour sur les faits.

Le Mans est une course automobile légendaire qui se déroule chaque année depuis 1923 sur un circuit près de la ville du même nom, dans l’ouest de la France. C’est l’une des épreuves les plus prestigieuses et les plus difficiles du sport automobile, qui met à l’épreuve la résistance des pilotes et des machines pendant 24 heures.

Le film Le Mans, sorti en 1971, met en scène Steve McQueen dans le rôle de Michael Delaney, un pilote de course qui revient sur le circuit des 24 Heures du Mans un an après un grave accident. Il affronte son rival Erich Stahler, interprété par Siegfried Rauch, au volant d’une Porsche 917. Parmi les actrices du film, on trouve Louise Edlind Friberg, qui joue Anna Ritter, la femme d’un autre pilote, et Elga Andersen, qui joue Lisa Belgetti, la veuve de l’ancien adversaire de Delaney. Le film est célèbre pour ses scènes de course spectaculaires, tournées en partie pendant la véritable édition 1970 des 24 Heures du Mans. 

Pendant le tournage, Steve McQueen a failli perdre la vie dans un accident de voiture !

Lors d’une sortie nocturne, sous la pluie, avec Louise Edlind et son assistant, ils ont un accident de voiture, qui sera passé sous silence (car c’est l’acteur qui conduisait).

Flop en salle à sa sortie, et désastre financier, le film avait sérieusement détérioré l’image de Steve McQueen, décédé en 1980, alors au faîte de sa gloire après des succès comme « Bullit » et « l’Affaire Thomas Crown ». Cependant, il est considéré désormais comme un véritable documentaire sur la course automobile grâce aux monstrueuses Porsche 917 et Ferrari 512 de l’époque qu’il met en scène conduites par de véritables pilotes. Steve McQueen pensait que les autres films sur le sport automobile comme le Grand Prix dans les années 1960 manquaient d’authenticité. Il était persuadé que cette authenticité était non négociable pour recréer l’excitation du pilotage. Telle était « la base de sa vision pour Le Mans », souligne Gabriel Clarke, auteur d’un documentaire sur le tournage du film intitulé « The Man and Le Mans ». Sa popularité et son aura à ce moment de sa carrière étaient tels qu’il a pu rassembler un budget de six millions de dollars, ce qui était énorme à l’époque », rappelle Gabriel Clarke dans un entretien accordé à l’AFP. « Le studio, lui, voulait une fiction et une histoire par-dessus cette vision ». Mais la source du conflit, c’est qu’il manquait à McQueen un élément essentiel : le scénario : c‘est que s’il avait rassemblé un impressionnant aréopage de voitures et de pilotes et loué le circuit pendant plusieurs semaines, il manquait à McQueen un élément essentiel : le scénario.

Résultat : après plusieurs semaines et des kilomètres de pellicule montrant des voitures et accidents sous toutes les coutures, le tournage est interrompu et Steve McQueen doit accepter une histoire de romance à l’eau de rose entre un pilote, Michael Delaney joué par lui-même, et la veuve d’un pilote tué l’année précédente dans un accident dans lequel il a été impliqué. L’amourette est rythmée par la musique de Michel Legrand. On s’ennuie un peu, car en guise de dialogues, on entend surtout le hurlement des douze cylindres allemand et italien lancés à pleine vitesse !!!

Le documentaire « The Man et Le Mans » raconte l’histoire de la participation de l’acteur américain Steve McQueen à cette course en 1970, dans le cadre du tournage de son film « Le Mans ». Ce film, qui se voulait un hommage réaliste et passionné à la course, fut un projet ambitieux et chaotique, marqué par des accidents, des conflits et des dépassements de budget.

Ce documentaire retrace le parcours de McQueen, qui était lui-même un pilote amateur et un passionné de vitesse, et qui rêvait de participer au Mans en tant que concurrent. Il montre comment il a réussi à convaincre les producteurs de financer son film, comment il a recruté une équipe de pilotes professionnels pour jouer les rôles principaux, comment il a utilisé des caméras embarquées pour filmer les scènes de course, et comment il a dû faire face à de nombreux obstacles et dangers.

Le documentaire utilise des images d’archives inédites, des interviews de proches et de témoins, et des extraits du film « Le Mans », pour brosser le portrait d’un homme complexe et fascinant, qui était à la fois un acteur célèbre, un pilote talentueux, et un réalisateur obstiné. Il révèle les coulisses d’un tournage épique, qui fut à la fois un échec commercial et une œuvre culte pour les amateurs de course automobile.

« The Man et Le Mans » est un documentaire captivant, qui plonge le spectateur dans l’univers du Mans, et qui rend hommage à la passion et au courage de Steve McQueen et retrace sa vie et sa carrière : l’acteur et le pilote passionné de courses automobiles.

Il raconte comment il a réalisé son rêve de tourner un film sur les 24 Heures du Mans, la célèbre course d’endurance française, en 1970.

Il montre les coulisses du tournage, les difficultés rencontrées, les conflits avec les producteurs et les pilotes, ainsi que les scènes spectaculaires de la course.

Il révèle aussi la personnalité complexe de McQueen, partagé entre son ambition, son talent, son charisme, mais aussi ses démons, ses excès, ses infidélités et sa solitude.

Il s’appuie sur des images d’archives inédites, des interviews de proches et de collaborateurs, ainsi que des extraits du film « Le Mans ».

Il offre un portrait fascinant d’un homme qui a marqué l’histoire du cinéma et du sport automobile, et qui reste une icône de la culture populaire.

The Man et Le Mans nous plonge dans les coulisses du tournage du film Le Mans, sorti en 1971, qui fut un projet ambitieux et chaotique pour McQueen. Le documentaire nous fait découvrir les aspects méconnus de la personnalité de l’acteur, ses rêves, ses peurs, ses amours et ses rivalités. The man et le Mans est un hommage à un homme qui a marqué l’histoire du cinéma et du sport automobile.

On apprend que Steve Mc Queen était invité chez Sharon Tate le 9 août 1969, le soir où elle et ses amis ont été assassinés par les disciples de Charles Manson. Mais il a échappé à la mort en décidant de ne pas y aller, car il avait rencontré une autre femme dans un bar. Il a appris plus tard qu’il était sur la liste des cibles de Manson.

Le film est considéré comme un classique du cinéma sportif et de la course automobile1.

Le budget de 5,5 milliards de francs (à l’époque) a permis à Steve McQueen de louer ou d’acheter les meilleures voitures, héroïnes des 24 Heures, 25 véhicules seront utilisés lors de ce tournage, dont :

Porsche 917 N°20 (numéro de châssis 917-22) louée (sans moteur ni transmission) par Jo Siffert à Solar Productions.

La Porsche 917 N°21 (numéro de châssis 917-013) appartenant à l’équipe de John Wyer. Après l’accident d’Arnage où David Piper y laissa une jambe. La 917 a été reconstruite en 1971 sous le numéro de châssis 917-034 pour l’équipe Gulf John Wyer (mais elle porte toujours sa plaque 013).

Porsche 917 N°22 (châssis 917-24) louée par Jo Siffert à Solar Productions.

Porsche met gracieusement à disposition la 917 Longue queue n°25 (Numéro de châssis 917-042) pour deux semaines de tournage (pilotée exclusivement par Herbert Linge), c’est le châssis qui a abandonné aux 24 Heures du Mans 1970 (même décoration).

 

 

Porsche 908/2 (numéro de châssis 908-022) de Steve McQueen.

La Lola T70 Mk III GT (Numéro de châssis SL73/105) a été achetée en 1970 par Solar Productions avec une carrosserie de 917. Elle sera utilisée pour l’accident de la 917 à Arnage.

La Lola T70 Mk III GT (numéro de châssis SL73/132) louée à David Piper sera « transformée » en Ferrari 512S (N° 7).

Lola T70 Mk III GT (numéro de châssis SL73/134) vendue par petites annonces à David Piper qui la revend à Solar Productions qui la déguise en Ferrari 512. Elle sera utilisée pour installer une caméra, puis transformée en Ferrari 512S pour l’accident (banque à Indianapolis).

4 Ferrari 512S seront présentes transformées en voitures officielles (N° 5, 6, 7, 8) :

512S Berlinetta : Numéro de châssis 1004 fourni par l’équipe de Francorchamps, (N° 4 ou 5 dans le film)

512S Berlinetta : Châssis numéro 1026 fourni par l’équipe Francorchamps de Jacques Swaters, pilotée par Derek Bell dans le film, elle est détruite pendant le tournage, le feu ayant pris dans le cockpit. Derek Bell est brûlé au bras. Nick Mason, batteur des Pink Floyd, l’a reconstruit, le feu ayant pris dans le cockpit. Derek Bell est brulé au bras. Nick Mason le batteur de Pink Floyd l’a reconstruite.

512M Berlinetta : Numéro de châssis 1028 fourni par l’équipe NART, (N° 6 ou 8 dans le film),

512M Berlinetta : Numéro de châssis 1036 fourni (sans moteur) par l’équipe Francorchamps,

Ford GT 40 (numéro de châssis 1074), transformée avec l’installation de 2 caméras.

Chevron (numéro de châssis B16S-70-01 ?), Corvette louée par Jo Siffert, et les services de plusieurs mécaniciens de course.

Entre les prises de vue, les voitures seront entretenues dans un garage Arnage. Andrew Ferguson, ex-directeur de l’Ecurie Lotus, est engagé pour superviser tous les aspects techniques liés à l’utilisation des voitures de course.

 

Certaines ont été mises en vente après le tournage.

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